Trifacta, nettoyeur de data, s’impose dans la Valley

février 11, 2016

Comment exploiter au mieux la montagne du Big Data collectée chaque jour par les entreprises ? Présentées dans des formats différents, pleines de scories et d’acronymes variés, les bases de données doivent être nettoyées et standardisées avant d’être utilisables. C’est le service que propose Trifacta, une société fondée à San Francisco en 2012. L’entreprise vient de lever 35 millions de dollars auprès d’Accel Partners, Greylock Partners et Ignition Partners, des fonds de la Valley qui l’avaient déjà soutenue par le passé, mais aussi d’un petit nouveau, Cathay Innovation. C’est ce fonds franco-chinois qui a conduit le nouveau tour de table, pour aider la société à se développer en Europe et en Asie. Depuis sa création, elle a levé 76 millions de dollars. Elle ne communique pas son chiffre d’affaires, mais indique sans que l’on puisse en tirer de conclusions qu’il a augmenté de 700 % en un an…

Se concentrer sur l’analyse
L’outil proposé par Trifacta a convaincu 3.000 entreprises, dont Nike, Pepsi ou Sanofi. Son logiciel mouline les données des entreprises pour les recracher en graphiques et camemberts. Surtout, au fur et à mesure des clics effectués sur la base de données, « le logiciel propose des recommandations – suppressions, agrégations… -, grâce au « machine learning » », explique son PDG aux « Echos ». Un processus où plus le volume de données est grand, plus les calculs de la machine s’améliorent. « Aujourd’hui, cette tâche est faite en tapant du code. Nous libérons du temps pour se concentrer sur la véritable analyse des données », précise Adam Wilson.